Metroid Dread sur Nintendo Switch

Le 5ème épisode de la série Metroid

Metroid Dread est un jeu d’action-aventure en 2 dimensions, sorti sur Nintendo Switch en octobre 2021. Il s’agit du 5ème épisode de la série, le premier étant sorti sur Nes en 1986. C’est le studio MercurySteam qui développe ce titre. On leur doit déjà Castlevania : Lords of Shadow sur PS3 (2010) ainsi que Metroid : Samus returns, une adaptation de Metroid 2 sortie en 2017 sur Nintendo 3DS.

Dread conduit l’héroine Samus Aran dans les profondeurs d’une planète hostile, ZDR, dans le but d’enquêter sur la présence du parasite X et la mystérieuse disparition des robots E.M.M.I.

ZDR et ses E.M.M.I. sphères

L’exploration de la planète se fait sur plusieurs zones, que le joueur parcourt lors de nombreux allers retours. Samus démarre l’aventure avec un équipement de base (tir simple + missiles) et au fil de son avancée, elle retrouve son équipement surpuissant qu’elle a perdu au début de l’histoire.

Les nouvelles armes lui permettent d’accéder à des zones jusqu’alors inaccessibles, et le scénario de dévoile petit à petit au joueur.

Samus évolue dans un dédale labyrinthique, mais les déplacements sont facilités par une carte détaillée de chaque zone, accessible à tout moment.

Le gameplay est bien pensé : l’héroïne saute, se met en boule, tire et il est d’ailleurs possible d’orienter les tirs librement, en utilisant les gâchettes du joy-con. Les commandes du personnage s’enrichissent progressivement et chaque nouvelle arme est accessible par une combinaison de touches.

Sueurs froides en perspective

Le titre est difficile : le mode normal, seule option disponible au départ, m’a donné des sueurs froides ! Chaque boss représente un vrai challenge et il faut prendre le temps de décortiquer leurs patterns pour trouver les failles et espérer les vaincre. D’ici là, le joueur fait face à un vrai « Die and retry » : dans Dread, les morts de Samus sont nombreuses. Il ne faut pas se décourager pour autant car les Game Over sont de vrais leviers de progression pour le joueur. A ce sujet, le boss final m’a occupé plusieurs heures avant que je n’en vienne à bout, et j’aurais pu balancer la manette plus d’une fois en mode « Rage-quit ».

Mais la véritable nouveauté de ce Metroid – et c’est d’ailleurs ce qui le hisse au rang des très bons titres de la Switch – c’est la présence des zones E.M.M.I. Il y a dans le jeu sept robots meurtriers et ultra sophistiqués, et chacun a ses propres caractéristiques. Leur objectif : pourchasser inlassablement Samus et l’exterminer. C’est simple : rentrer dans une zone E.M.M.I, c’est comme rentrer dans le commissariat de Racoon City avec le Némésis à ses trousses… sueurs froides garanties ! Je déconseille d’ailleurs de jouer à Dread dans le lit pour trouver le sommeil, car c’est l’inverse qui va se produire !

Conclusion

En conclusion, Metroid Dread est un bon jeu d’action-aventure, avec une ambiance sombre et une difficulté relevée. Il m’a fallu 12h, intenses et haletantes, pour en venir à bout. Voici un titre destiné à un public mature et qui change des productions familiales de Nintendo.

Et si vous cherchez d’autres bons jeux sur Nintendo Switch, vous trouverez ici mes tests de Super Mario Odyssey, Super Mario 3D All Stars, The Legend of Zelda : Skyward sword HD, Bravely Default 2 ou encore The Witcher 3 : Wild Hunt.

Climaxe

 

Le jeu Metroid Dread sur Nintendo Switch peut être trouvé ici :